[4] Rencontre

"Il va falloir commencer par expliquer la situation à l'Héritier. J'aurais aimé interroger un peu ce camorriste, pour apprendre où ces rats ont caché le corps de Marcus, mais il semble que l'on doive s'arranger autrement..."

Il se tourna vers Marsiglio, l'air grave.

"Vraiment désolé que la situation ait tourné ainsi, Héritier... Je suis Galaad, prince de l'Aube."

Lui expliquer la vérité ne serait pas une mince affaire.

Je m'appelle Marsiglio Paoloni futur Prince de Chicago... Mais j'ai l'impression qu'il est inutile de me présenter vous avez l'air de déjà connaître bien assez de chose sur moi...

Maintenant j'aimerai bien que vous m'expliquier pourquoi vous m'appeler héritier et ce que vous êtes vraiment ! Je vous ai vu dans le cimetière vous avez survécu alors que n'importe quel homme serait mort et vous êtes en pleine forme maintenant ! Quelle sorte de monstre êtes vous ?!

"Je vois..."

Je me retourne vers Galaad

"Je te laisse lui expliquer, je pense que vous avez beaucoup de choses à vous dire et de réponses à donner. Moi je dois trouver une sorcière, la situation est urgente et mon domaine est agressé, il faut que je trouve une solution ou, au moins, une explication."

Je me dirige vers la batisse effondrée et tend mon esprit vers le morceau idéal. Je sors, des décombrés éparpillés qui ont atteind l'endroit ou nous trouvons, un petit morceau de métal abimé, à peine plus gros qu'une clef.

"Tiens Héritier-Marsiglio, garde ça sur toi. Si il venait à t'arriver malheur tend ton esprit vers cet acier, touche le modèle le et appelle moi, j'acourrerai. Bienvenu chez toi !"

Je quitte mes amis pour me diriger vers les quartiers chauds de la ville en quête d'une sorcière qui m'aidera à retrouver mon ancre.

Marchant avec Marsiglio, le prince de l'Aube pris le temps de lui expliquer la vérité qu'il n'avait jamais perçue, la réalité qu'il n'imaginait même pas dans ses rêves, la richesse de ce qui est pour l'humain inconscient tout à fait intangible.

Il lui expliqua que lui-même était l'incarnation de l'Aube et qu'en tant que Noble il était l'Aube et que l'Aube était lui.

Il lui raconta comment Marcus était mort, et comment il lui avait envoyé un message pour lui faire savoir qui était l'héritier choisir, qui recevrait son pouvoir sous certaines conditions.

Et tout le long, il pris bien la peine de s'assurer que Marsiglio prenait conscience, qu'il comprenait et se souviendrait.

En ce jour des révélations, le temps s’allonge, la nuit semble ne jamais vouloir venir. Marsiglio écoute, son esprit vacille entre l’illumination et le rejet. Tout ceci était il une vaste fumisterie de schizophrène ? Et sinon, qu’est ce qui laisse ce goût amer dans sa bouche, la saveur du sang qui tache ses mains ou bien le poids de nouvelles chaînes ?

Kalten arrive bientôt dans les bas quartiers, il reste beaucoup de choses à accomplir. Marcus lui, maintenu entre la vie et la mort, agonise sans doute quelque part, l’âme toujours piégée dans une charogne torturée. Où est il ? Qui a fomenté cette attaque, et pourquoi ? Et surtout, où est Joran, le père protecteur au pouvoir censément si grand qu’il pourrait facilement se défaire de ces ennemis ?

(Après ce rapide résumé de la situation, je vous laisse décider de la marche à suivre pour continuer, n’hésitez pas à improviser.)

"Alors nous irons retrouver certains de ses amis aussitôt que tu auras traqué la piste des Camorristes. Ils se terrent comme la vermine qu'ils sont dans les plus sinistres artères de ce monde..."

L'Aube désigna un reflet naissant sur la cage métallique enfermant un téléphone public.

"Cela sera-t-il suffisant, Héritier ?"

Oui oui ça sera suffisant... je n'ai pas encore les idées très claire, je vais passer ce coup de téléphone.
Tiens prend ce billet peut-tu allez me chercher un café en attendant, merci.

Je me dirige vers la cabine et j'appelle un de mes fidèles lieutenant.

"Allo ici Marsiglio, tu peux rassurer la famille je vais bien. Je vais parler vite car je suis pressé. J'appelle d'une cabine prend de quoi noter le numéro. Je veux que tu me trouves l'endroit où se cache les gens de la Camorra quand ils viennent à New York. Rappelle moi dès que tu as cette information, c'est capitale pour moi. Dis aux hommes de se préparer ce qui a commencé aujourd'hui au cimetière va se règler dès ce soir sans trainer."

ps : désolé pour le temps de réponse je vais essayer de poster au moins une fois par jour à partir de maintenant...

Alfonzo, fidèle lieutenant, ancien boxeur à la voix cassé, répond dans un patois italo-américain. « Don, tout le monde ici sait que les siciliens viennent toujou’ à l’hôtel Europa, au croisement de la quatorzième et du boulevard no’. Mais ils sont nomb’eux, et bien a’més. Tout le monde attend la vendetta de la famille Falcone, le sang va couler. Le parrain Miliari a fait savoi’ qu’il resterait neut’e, mais je sais du frère d’une cousine qu’il serait prêt à un acco’d si on appuie la loi sur la circulation des biens à la mairie.
On a besoin de vous à la plaza, où êtes vous ? »

si...

(Rallier la famille Miliari et organiser la vendetta est une action de relation de niveau 3. S’assurer de la survie de tes avoirs sans t’engager dans la guerre est une action de relation de niveau 2. Utiliser tes connaissances en droit et tes relations pour déstabiliser le trafic de la famille Miliari est une action de droit de niveau 3 ; faire tomber quelques têtes est une action de niveau 4. Déclancher une attaque sur la Camorra en Sicile est une action de relation de niveau 5.)

Grâce à mes connaissances réunies en droit et à mes relations, je passe les coups de fil nécessaire pour rallier la famille Miliari à ma cause (en échange de pressions futurs sur les lois) et j'organise une vendetta pour le soir même. Une fois tous les coups de fil passé je retourne voir Galaad.

Voilà, je viens de m'occuper de quelques affaires pressantes, venez avec moi nous allons rejoindre mes hommes et si vous me promettez votre aide, ce soir vous aurez ce que vous désirez.

J'appelle un taxi, pour qu'il nous ramène chez moi afin de me préparer et d'ensuite rejoindre mes hommes.

Tout ce temps le Prince était resté attentif au moindre signe de menace, s'intéressant d'une oreille distraite aux formules que semblait incanter l'Héritier de Marcus.

"Tu auras mon aide si cela peut nous permettre d'aider mon défunt frère à accomplir ses dernières volontés." affirma-t-il en esquissant un fin rictus.

Puis il le suivit, confiant.

(-1 pt pour la vendetta)

Recompter les survivants de ton empire en ruine est d’une triste rapidité. Mais le soir sanglant remet les compteurs à zéro. La Vendetta fait claquer les coups de feu dans toute la ville, Chicago est en flamme. Les journaux parleront d’une douzaine de mort, et d’aucun témoin. La police parlera d’une guerre des gangs, et aura la bonne idée d’arriver toujours trop tard… laissons les chacals se dévorer entre eux.

Il te faudra encore des mois pour stabiliser la situation, mais lorsque le jour se lève tu sais que la transition est faite. Seule ombre au tableau, la Camorra…

La famille sicilienne est étrangement absente, les parrains sont retournés en Italie. A l’hôtel Europa, tu ne retrouves qu’un cœur humain posé sur la table basse, et tu sais qu’un jour où l’autre Silvio viendra te demander des comptes.

« Don, nous avons dé la chance… Mon neveu qui travaille au ministère, il dit qu’un camion-ambulance a été loué pour une semaine par un certain Nascienze. Et toutes ces bêtes là sont équipées d’un GPS… »

Galaad, le moment est venu. Suis moi, nous allons voir tout de suite ce que les hommes de la camorra manigance.

Aldo, je veux quatre voitures avec moi, il est hors de question que ce camion m'échappe. Prend les hommes qui sont le plus en forme, malgré la nuit de hier soir, et nous partons tout de suite.

Sur la route je brief mes hommes, en les informant qu'on risque de devoir récupérer un blessé dans le camion et qu'il faut absolument qu'il survive. Donc pas de grosse explosion, on intercepte le camion et on fait sortir les occupants calmement si ça tourne mal, on laisse intervenir Galaad.

Cerner le camion à trois voitures n’est vraiment pas un exercice difficile. Le forcer à s’arrêter au niveau de l’échangeur, lorsqu’on a un complice au niveau de la barrière, c’est aussi dans vos cordes. Mais quand vous entendez le coup de feu alors que les véhicules ne sont pas encore arrêtés… vous craignez que la suite du plan ne pose quelques problèmes…